samedi 22 novembre 2008

CHARTE POUR L’INCLUSION NUMERIQUE ET SOCIALE

1. Dépasser les barrières psychologiques est aussi important que résoudre les problèmes d'accès au réseau et à l'équipement, car la fracture numérique n'est pas seulement matérielle : elle est aussi dans les mentalités.
2. Il faut développer des programmes de recherche pour mieux comprendre les besoins des différents groupes exclus du numérique ainsi que les liens entre les différents facteurs d'exclusion, comme l'âge, l'origine ou le genre.
3. Il faut rechercher des solutions adaptées à chaque handicap. Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour identifier les domaines les plus sensibles et éviter une approche généraliste.
4. Insister sur le côté ludique des techniques numériques permet d'augmenter la motivation des apprenants. Il ne suffit pas de montrer leur importance dans le monde professionnel.
5. Faire des TIC une composante du statut socioculturel est un facteur de motivation pour l'inclusion. Cependant, pour éviter des blocages supplémentaires, il convient d'informer les individus que l'existence est possible sans Internet.
6. Les actions de formation peuvent s'appuyer efficacement sur les valeurs positives véhiculées par les TIC, car, même à un niveau modeste d'utilisation et de maîtrise, les TIC sont synonymes d'intégration.
7. L'e-learning doit être participatif : ne pas définir les interfaces a priori, à partir de modèles préexistants, mais impliquer les utilisateurs en amont des dispositifs pour qu'ils puissent les évaluer.
8. L'e-learning doit favoriser l'apprentissage coopératif : permettre à des personnes appartenant aux groupes cibles de devenir des appuis qui jouent un rôle de modèle et redonnent confiance à leurs pairs.
9. Développer des modèles mixtes : la combinaison de l'utilisation de l'ordinateur avec un contact humain est plus efficace que le « tout e-learning ». Les relations interpersonnelles avec des éducateurs sont nécessaires quand l'apprentissage est complexe et démotivant.
10. Les politiques et stratégies d'inclusion doivent également favoriser le développement personnel de ceux, qui, pour des raisons économiques, personnelles ou pour cause de handicap lourd, n'adhéreront pas à la société de l'information.

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